de la sculpture...



 matière et signature








 



Comment parler de sculpture sans parler du bronze ? Pourtant, c'est plus une réalisation issue du modelage (terre, plâtre...) ou de la cire directe que de la sculpture pure qui ne s'effectue que par "retrait". Mais le résultat est là : une sculpture, n'est-ce pas ce qui importe ?


Avant de parler du " bronze d'art", quelques notions s'imposent sur ce qu'est le bronze...


Le bronze est le nom générique des alliages de cuivre et d’étain. Le terme airain désigne aussi le bronze, mais est plutôt employé en poésie et dans les textes littéraires, ainsi qu'en campanologie, où il désigne l’alliage utilisé pour la fonderie des cloches.
Les bronzes sont normalement composés de plus de 60 % de cuivre et d'une proportion variable d'étain, et ils contiennent en outre des proportions variables d’aluminium, plomb, béryllium, manganèse et tungstène, accessoirement du silicium et du phosphore, mais pas de zinc en quantité notable.
Ces alliages ont été pour la première fois utilisés pendant l’âge du bronze pour fabriquer des outils, des armes, des instruments de musique et des armures plus robustes et résistants que leurs prédécesseurs en cuivre ou en pierre, puis en sculpture et divers objets quotidiens. Pendant l'âge de bronze, de l’arsenic était souvent ajouté au bronze (principalement sous forme d'impuretés) ce qui en augmentait la dureté.
Actuellement, en France, pour des raisons de sécurité (le plomb en ayant été exclu) et de qualité, le bronze est composé d’au minimum 80% de cuivre et 20% d’étain. Le plus souvent on note, à part quelques exceptions, que le bronze contient entre 3 et 20 % d'étain. 
C'est ce qui explique, en France, le prix élevé de la fonderie, contrairement à certains pays - notamment les pays de l'Est, l'Afrique et l' Inde - qui utilisent pour la coulée un bronze de nettement moins bonne qualité et, surtout, d'une composition parfois étrange qui peut rendre la sculpture cassante (entre autre défauts). Bien sûr ce n'est pas très cher... mais l'oeuvre de "notre vie" ne mérite-t-elle pas le meilleur ?                                                                       


 L'utilisation du bronze en sculpture remonte à la plus haute antiquité, depuis au moins le IIIe millénaire avant notre ère et la technique de base n'a pas changé à travers les siècles : après avoir modelé un objet en cire, on le recouvre d'un mélange à base d’argile, on le fait cuire, ce qui vide la cire, puis on y coule le bronze. Il ne reste qu'à briser le moule de terre cuite pour voir apparaître l'objet.
Encore aujourd'hui, cette technique artisanale est utilisée au Bénin, au Burkina Faso et dans d’autres régions d’Afrique, en Inde, etc. J'expliquerai cela dans un autre article concernant davantage la technique.
Dans la sculpture occidentale, les techniques ont profondément évolué. Le savoir-faire des fondeurs justifie que les œuvres portent leur empreinte, à côté de la signature du sculpteur. Là, il est important de signaler le vrai du faux !





Signature authentique de l'artiste





                  Signature et cachet authentiques                              








Signature et cachet inventés









                  Signature et cachet inventés









Signature et cachet surmoulés








                                  Signature surmoulée







Cachet authentique d'un fondeur










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